CYNTHIA LAFLAMME LE JOURNAL DE MONTREAL
Papa Amadou Touré, un Montréalais d’origine sénégalaise, a mis sur pied Vélo Caravane, une école de vélo ambulante pour les immigrants. Selon lui, faire du vélo est une bonne façon pour les nouveaux arrivants de s’intégrer à Montréal.
Dans plusieurs cultures, le vélo est considéré comme un jeu pour les enfants, qu’il est mal vu de pratiquer une fois adulte, surtout pour les femmes. Pourtant, en plus d’être un moyen de transport, le vélo permet découvrir la ville autrement.
«Je me sens comme une paraplégique qui s’est mise à courir», s’est exclamé, tout sourire, Mariam Bah. Elle vient de compléter sa première sortie à vélo, à 41 ans.
Ils ont fait un dîner barbecue au parc Jean-Drapeau après avoir roulé 25 km, entrecoupés de pause-café ou de pause-photo. Leur regard a changé sur la ville. Leur perspective est maintenant différente.
«Ça permet de découvrir un autre paysage du centre-ville, a expliqué Cécile Waffo. C’est formidable!» La Camerounaise de 54 ans a appris à faire du vélo en juillet avec son mari Jean-Claude. Ce sont les élèves plus expérimentés de M. Touré.
Rachid s’est quant à lui rapproché de son rêve, soit d’accomplir un demi-Ironman. Le vélo était le seul sport qu’il ne pratiquait pas.
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